Michel Billières est professeur au département de Sciences du Langage, ancien responsable Master en Sciences du Langage, spécialité Acquisition/Didactique du Français Langue Etrangère et Seconde (ADFLES) à l’université Toulouse 2. Il est aussi enseignant de FLE et on peut le retrouver sur son blog Au son du FLE.
Merci pour ce super épisode ! C’était vraiment intéressant, bien qu’encore un peu trop abstrait pour moi, mais je vais aller fouiner davantage grâce aux liens pour voir ce que cela peut donner en pratique !
Mais, je me demande s’il est possible d’utiliser cette méthode en cours individuel et ce que cela peut changer par rapport au groupe, qui semble important. Peut-être aurai-je la réponse dans un nouvel épisode sur le sujet ?
Salut Sophie et merci de ton message. Oui c’est encore un peu abstrait car on ne faisait que présenter les principes de la MVT mais à la rentrée, on va refaire des épisodes qui parleront plus de pratique. Malheureusement, je ne crois pas que ces épisodes puissent se substituer à une vraie formation mais au moins ils pourront donner envie d’en suivre une 😉
Selon moi, la MVT peut tout à fait s’utiliser en cours particulier, c’est même peut-être plus facile car en groupe tu dois mettre en place des activités différenciées. En revanche en grand groupe, comme le disait Geneviève Briet dans le précédent épisode, tu peux pairer tes apprenants pour qu’ils se corrigent et s’entraident et donc tu peux mettre ensemble une personne qui maitrise bien un aspect de la prononciation du français avec quelqu’un qui a des difficultés.
En tout cas, si tu recherches un conseil pratique: j’ai essayé de mettre en place la préconisation des invités des 2 épisodes sur la prononciation, à savoir d’abord travailler sur le rythme avant de travailler sur les sons et c’est très convainquant!
Merci encore pour ton message et je garde tes questions pour les prochains épisodes de la rentrée 😉
Quelle rapidité ! Merci de ta réponse !
Ce n’était pas du tout une critique le fait que ce soit encore un peu abstrait. Comme je n’ai jamais eu l’occasion de me former à cette méthode, j’ai du mal à me projeter. L’épisode était parfait pour poser les bases, c’était très clair !
Une dernière petite question suite à ta réponse : Où peut-on se former ? 🙂
Allez, j’arrête ! Bonnes vacances à toute l’équipe !
Ne t’inquiète pas, je n’ai pas mal pris ta remarque 😉 Pour moi aussi, c’est encore un abstrait. Pour se former avec une personne ou en faisant un stage, on demandera à Michel s’il peut nous donner quelques conseils mais pour te former toute seule, je te recommande vivement le cours en ligne de l’UOH parce que tu pourras vraiment voir comment Michel travaille.
Bonnes vacances à toi aussi, nous on fera encore un numéro détente et ce sera la quille pour les podcasts 😉
Un grand merci pour cette émission. Une manière vivante de découvrir un peu la méthode verbo-tonale. En fait, elle me donne surtout envie de me former. Michel Billières est particulièrement agréable à écouter ! Vous lui avez dit que sa voix et son accent font vraiment penser à Boris Cyrulnik ? J’ai bien ri avec votre making off final ! Merci encore et vivement la suite !
Bonjour! Merci pour cet épisode enrichissant qui touche exactement les points en question pour moi en tant qu’enseignant. Par intuition j’ai abouti à ce qu’il faut intégrer la phonétique au parcours général de langue, et donc je prépare du matériel pour chaque cours en fonction du vocabulaire prévu dans le livre et aussi en fonction des fautes de l’élève (il s’agît des cours particuliers). Le résultat ne se laisse pas attendre! Mais bien sûr qu’en tant qu’une débutante dans la méthode j’ai besoin de plus de procédés à utiliser pendant mes cours. Donc, j’attends avec impatience le prochain épisode sur le sujet! Cordialement, Natalya
salut ;vous m’excusez tous chercheurs ;formateurs; maître et étudiants;d’abord je me présente:je suis chercheur dans le domaine de la surdité; alors j’espère me répondre à cette question: es ce qu’il y’a des différences entre l’application de mvt au prés de sourds et dans la didactique des langues Etrangères/secondes.
Salut, Je suis bien incapable de répondre à ta question sur l’application de la méthode mvt mais je pense qu’au-delà de la méthode c’est surtout le professionnel qui fera la différence. Pour la surdité, je pense qu’un orthophoniste sera toujours plus qualifié qu’un enseignant. Ceci dit tu soulèves un sujet que jáimerais traiter dans les podcast depuis longtemps et j’en profite pour lancer un appel : si un enseignant de FLE pouvait nous parler de son expérience avec des apprenants déficients visuel ou auditif, je suis sûr qu’on pourrait faire un super numéro.
un grand mercis pour vous Mr Durietz , de cette rapide réponse , ce je peux dire en ce contexte ;c’est que la mvt était conçue au départ pour la surdité puis ces principes ont été ramenées au domaine de la didactique des langues ,donc c’est sur qu’il y’a quelques modifications au niveau des activités pédagogiques/reéducatives,ou quelques activités sont négligées de la didactique des langues comme le graphisme phonétique.
comme aussi , si vous me permettez , est ce q’il y’a des études/expériences sur la didactiques de l’arabe en tant que langue étrangère en France! cordialement; Cisard.
Je vais demander à mes collègues enseignants d’arabe et je vous communique leurs savoirs 😉
mercis mille fois ,j’attend toujours de nouveau à propos du sujet .
Je suis allé voir 3 de mes collègues enseignants d’arabe langue étrangère et malheureusement ils n’ont pas pu m’aider… Ils ne disent toutefois pas qu’il n’y a rien sur la MVT en arabe maisqu’ils n’en ont jamais entendu parler.
tout d’abords ;un grand salut pour vos efforts ;mais sincèrement je me suis étonné ;par ce qu’en France ou en Europe réside une grande population arabe et parmi eux des chercheurs ,aussi comme je le sais c’est que la langue arabe est riche en éléments prosodiques et intonation; comme elle est aussi en voisinage des langues latines ; dans le périmètre méditerranéen.et il y a des comportements para linguistiques pareil entres les langues méditerranéennes. donc je pense qu’il y a un problème de contacte et d’interaction sociolinguistique, ou de coopération scientifique sur le plan linguistique! si non comment expliquer cette situation!
en plus nos enseignant des langues étrangères (français sur tout ) la connaissent.(mvt-bien sur).
De se fait j’éspre bien ouvrir un dialogue de recherche sur ce sujet.
Bonjour,
Formée au FLE, j’ai découvert la MVT en me spécialisant auprès des jeunes sourds (formation CAPEJS). Je pense que l’approche est différente mais que les finalités peuvent être semblables.
Chez le jeune sourd, la macro-motricité va permettre de « ressentir » les phonèmes. Chez les plus jeunes (l’appareillage et la rééducation peuvent débuter à 6 mois), tout passe par la corporalité : la MVT est associée au champ sonore (en fonction de ce que l’enfant peut percevoir), aux vibrations et au regard (avec des miroirs). La MVT peut permettre à certains jeunes de mettre en place et de contrôler l’acte phonatoire en lui-même (contrôler le souffle, la tension, le rythme…) puis d’installer les phonèmes à proprement parler.
Dans le champ du FLE en revanche, l’audition et la phonation sont fonctionnels et l’utilisation de la MVT sera moins complexe. La MVT pourra permettre à l’apprenant de prendre conscience du contraste entre ce qu’il entend, ce qu’il produit et ce qu’il pense produire. La macromotricité lui permettra également de produire des phonèmes qu’il n’avait pas installés dans sa languie natale.
J’espère avoir donné une piste de réponse.
J’ajoute au passage que l’orthophoniste et le professeur sont complémentaires dans l’accompagnement des jeunes sourds. N’ayant ni la même approche, ni les mêmes finalités, ils apportent chacun le meilleur dans leur domaine d’expertise 😉
salut , donc comme j’ais compris;c’est que l’application de la mvt entre l’enfant sourd et entendants se diffère en quantité d’exercices c- a -dire plus d’exercice de pratique pour les enfants sourds que l’entendant, ou quoi ?