La correction de l’oral en FLE – Partie 2/2

Podcast - Les Agités de la classe #06
Les Agités de la classe
Les Agités de la classe
La correction de l’oral en FLE – Partie 2/2
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Et voici le numéro 6 des Agités de la classe qui est la suite du numéro 5 sur la correction de l’oral à l’oral. Après s’être intéressés aux questions “Est-ce qu’on corrige ?” , “Qu’est-ce qu’on corrige ?” et “Qui corrige ?” , on se demande cette fois “Quand corrige-t-on ?” et “Comment corrige-t-on ?” . À la suite de ce point qui tue, on retrouvera la ressource des Agités présentée cette fois-ci par Fred et Pascaline, puis Seb parlera des expériences qu’ils mènent en classe.

Le point qui tue

idées & liens

Ce dossier a été largement inspiré par le mémoire de Martine Eisenbeis sous la direction de Francine Cicurel.

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Génériques de Music In Cloud – L’illustration pour ce podcast a été créée entre autres grâce à une icône dessinée par Andrew J. Young. Tous les autres éléments ont été soit spécialement développés, soit leurs droits d’exploitation ont été dûment acquis.

Responses

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  1. Bonjour a tous! Merci à l’équipe d’Agito pour cet épisode très intéressant!
    Je voudrais revenir sur certains points qui n’ont pas été clairs pour moi.

    Vous avez parlé des gestes et des mimiques pour signaler aux etudiants que quelque chose ne va pas et je le pratique également.

    Si j’ai bien compris, à un moment vous parler d’éviter de répéter les phrases incorrectes des élèves pour qu’ils ne les retiennent pas. Si on fait une correction immédiate ou très rapprochée du discours de l’étudiant c’est possible, mais pour une correction en différée, à la fin du cours par exemple, c’est beaucoup plus difficile car il n’y a plus de contexte. Comment faites-vous dans ce cas pour ne pas répéter la phrase incorrecte?

    Pareil pour l’écrit. Pour faire réfléchir les apprenants sur les fautes qu’ils ont faites dans un devoir par exemple, j’avais écrit quelques phrases qu’ils avaient corrigées et ça avait bien fonctionné. Mais c’est vrai que pour des étudiants à mémoire visuelle cela peut peut-être devenir contreproductif…
    Comment faites-vous dans ce cas pour amener une réflexion sur ces fautes, sans les écrire ou les prononcer…

    Car nous avons aussi dit que réfléchir sur un énoncé faux va être plus utile que de donner la solution directement.

    Bref, c’est subtile et j’aimerais savoir ce que vous en pensez. Merci d’avance!

    1. Salut Claire et merci de ton message.
      Alors en règle général, si on peut éviter un input erroné, il vaut mieux le faire donc effectivement pour la correction immédiate, je ne recommanderais pas de répéter l’énoncé erroné de l’apprenant. Si on pense en terme de communication, tu ne verras jamais, je pense, de pub qui dirait « n’achetez pas la marque X mais achetez la marque Y » parce que les 2 marques s’imprimeraient dans l’esprit de celui qui voit la pub.
      Pour la correction différé, c’est un peu différent. Personnellement je ne ferais pas de tableau « ne dites pas / dites » tout fait par le prof et distribué aux apprenants. En revanche, je pars souvent de fautes de mes apprenants que j’écris au tableau mais je leur fais faire le travail de correction. Dans ce cas en général, j’utilise des couleurs, des flèches etc pour arriver à une phrase correcte donc en terme d’input la faute n’est pas trop répétée et elle ne reste pas visible en concurrence avec la phrase correcte puisqu’on transforme la faute en phrase correcte.
      Pour le travail de réflexion sur les fautes, tout dépend du niveau mais en général j’utilise un code de signalisation avec des couleurs ou des sigles en soulignant l’endroit précis dans la phrase ou pour les niveaux plus avancés juste en signalant les types de fautes dans la marge (une double flèche pour les fautes de syntaxe, ACC pour les fautes d’accord, conj pour la conjugaison, Tps pour les temps…). Ce code marche pas mal si tu as les apprenants sur une durée relativement longue et s’ils sont été habitués à un peu de métalangage sinon c’est pas quelque chose que je conseillerais sur des cours brefs.
      J’espère que ça répond un peu à ta question même s’il existe plein de pratiques différentes plus ou moins efficaces en fonction de ton public et de ton contexte. Je n’ai pas encore vu de méthode universelle mais si ça existe, je suis preneur 😉

      1. Merci Sébastien pour ta réponse!
        Je suis d’accord avec toi et je fonctionne de la même façon avec le tableau. J’aime l’idée de ne pas souligner la faute mais de mettre un code dans la marge pour les niveaux avancés, c’est encore une étape en plus dans la réflexion. Pour l’oral, si c’est de la correction immédiate, je répète le début de la phrase, juste avant la faute et en général ils continuent en se corrigeant, ils savent que quelque chose ne va pas. S’ils répètent la même faute je leur demande « Tu es sûr? ». J’ai quelques codes et mimiques aussi mais parfois je dois répéter la faute car ils ne savent pas où je veux en venir… mais j’évite au maximum et en général si l’élève ne trouve pas il y en a souvent un autre pour lui souffler!
        Merci pour cet échange très intéressant!

  2. Bonjour,
    Merci aux Agités d’avoir entamé cette discussion. Je suis justement en train de lancer une réflexion sur nos pratiques de correction de l’oral au sein de l’équipe. Pourriez-vous me transmettre le lien du mémoire de Martine Eisenbeis, s’il est en ligne ? Je ne le trouve pas en faisant une recherche Google.
    Encore merci!

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